Parution : 03/2012
Maintenant qu’ils ont sauvé la galaxie, les membres du Deadpool Corps profitent de leur célébrité et des missions qu’on leur confie. En bons mercenaires, ils acceptent – contre une somme tout à fait extravagante – de « motiver » les indigènes d’une planète afin qu’ils laissent une confédération exploiter leurs ressources naturelles. Arrivés sur la planète en question, Deadpool trouve plus intéressant de changer de bord et de protéger les autochtones – toujours contre rémunération, cela va sans dire ! Séduit par une jolie princesse, il réussit à la convaincre d’apporter quelques touches de modernité sur leur caillou archaïque : mini-golf géant, casinos et autre sphère d’ensemblitude. Un choix qui ne plait ni au Roi en poste ni à la confédération qui l’avait recruté…
Toujours aussi délirante que son héros, cette mini-série s’achève avec le sentiment d’abandonner un titre qui aurait mérité de se poursuivre. Car un Deadpool c’est bien, mais cinq c’est mieux ! Car, même si Dogpool et Kidpool n’ont pas été aussi exploités qu’on aurait pu l’espérer, les deux autres versions alternatives du mercenaire à grande gueule valaient le coup. Peut-être que leur sauvetage de l’univers est arrivé trop vite, mais cette « post-aventure » est parfaitement réussie, avec son lot de rebondissements improbables, de flash-backs douteux et de décisions foireuses. Victor Gischler a poussé le personnage jusqu’à un point où il prévaut sur tout le reste, quitte à ce que le récit ne soit qu’un prétexte pour le mettre en scène. Mais c’est ça que les fans attendent et adorent, car Deadpool ne doit ressembler à aucun autre héros Marvel.
Une petite merveille d’humour et d’aventures spatiales portés par un dessin impeccable.
Arnaud Gueury
Chronique du Tome 1
